La nouvelle politique sur les services préhospitaliers que Québec compte déposer dans les prochaines semaines devrait « faire plaisir » aux techniciens ambulanciers paramédicaux, a soutenu lundi le ministre de la Santé Christian Dubé, au moment où la pénurie de main-d’œuvre inquiète de plus en plus dans le milieu.
Urgences-santé prévient que 24 ambulances manqueront à l’appel dans la nuit de samedi à dimanche à Montréal et à Laval. Les temps de réponse pour les interventions non urgentes pourraient en souffrir alors que 53 véhicules doivent normalement couvrir ce territoire la nuit.
Overworked and facing a labour shortage Urgences-santé paramedics are struggling to keep up with the influx of calls, leading to a near-crisis situation over the past weekend.
À Montréal, le quart de nuit a été particulièrement problématique en fin de semaine pour les paramédics d’Urgences-Santé.
En entrevue au micro de Paul Arcand, Claude Lamarche, président par intérim du Syndicat du préhospitalier (SP-CSN).
Pour la première fois, les cadres d’Urgences-santé sont au volant des ambulances pour remplacer leurs paramédicaux, en grève depuis mercredi.
Ambulance company managers are going to have to contribute to the maintenance of essential services, as part of the strike by paramedics unionized with the CSN.
Pas moins de 40 syndicats représentant des paramédics affiliés à la CSN ont annoncé vouloir déclencher une grève d’une durée indéterminée à compter de mercredi 6 h.
Des cadres d’entreprises ambulancières vont devoir contribuer au maintien des services essentiels, dans le cadre de la grève des paramédics syndiqués à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Les ambulanciers de Québec et de plusieurs régions limitrophes ont pris les grands moyens pour faire entendre leurs revendications syndicales, vendredi, avec l’occupation de la rue Einstein, paralysant du coup les activités du dépôt de la Société des alcools pendant toute la journée.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu'ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d'aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Deux ans après l'échéance de leurs conventions collectives, iels réclament un « redressement salarial » compétitif avec les salaires des autres employé.e.s de la sécurité publique et des urgences en milieu hospitalier. Les hausses de 6 % sur trois ans qui leur ont été proposées ne leur conviennent pas, selon ce qu'on peut lire dans un communiqué.
A pair of government-run liquor board distribution centres in Quebec City and Montreal were completely shut down Friday morning as paramedics staged protests outside.
Without a contract since April 2020, Quebec paramedics are now protesting outside the Montreal and Quebec City Société des alcools du Québec (SAQ) distribution centres.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu’ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d’aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Les paramédics ont organisé vendredi matin un coup d’éclat en bloquant les centres de distribution de la Société des alcools du Québec (SAQ) à Montréal et à Québec.
Sans contrat de travail depuis près de deux ans, les ambulanciers paramédicaux de la CSN ont haussé le ton et bloqué les deux centres de distribution de la SAQ, à Montréal et à Québec, pendant plusieurs heures vendredi matin. Les syndiqués visaient la société d’État, symbole d’importantes rentrées d’argent pour le gouvernement, pour engendrer une perturbation économique.
Paramedics affiliated with the Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) are demonstrating outside the warehouses of the Société des alcools (SAQ) in Montreal and Quebec City Friday.
For paramedics like Kevin Morson, staffing shortages make for very busy days. “We come off a call, we get another call right away and it’s just back-to-back-to-back,” he said in an interview. (...) “we have less time to eat, we’re doing calls at the end of our shift to cover the lacking staff so we’re forced to do overtime.It’s becoming more and more recurrent.”
« On a de la misère à garder notre monde, les gens veulent quitter », souligne Claude Lamarche, vice-président du Syndicat du préhospitalier-CSN.
Le gouvernement a annoncé récemment de nouvelles mesures incitatives temporaires pour le personnel du réseau de la santé et des services sociaux, au cœur de la crise sanitaire. Il offre aussi ces mesures aux salarié-es de certaines entreprises privées avec qui il est lié par contrat. Des centaines de milliers de personnes toucheront ces sommes, mais pas les paramédics ni les autres membres du personnel du secteur préhospitalier.
The Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) union, which represents 3,500 paramedics in Quebec, has asked for conciliation in its negotiations on a new collective agreement.
Un conciliateur a été demandé samedi à la table de négociations entre le ministère du Travail et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) face à l’impasse concernant la convention de travail des ambulanciers.
En raison de la pandémie qui a frappé en mars 2020, les négociations ont été mises de côté pendant plusieurs mois. Les parties ont discuté des clauses normatives en premier lieu, mais les enjeux monétaires n’ont été abordés qu’à la fin de l’été 2021.
In order to close this gap, the FSSS-CSN is calling for a reclassification of the paramedic position, including a higher hourly rate, which would at the same time allow for better recruitment and improve retention of the workforce.
Disant se trouver dans « une impasse » dans ses pourparlers avec le gouvernement, la FSSS-CSN s’est adressée au ministère du Travail, vendredi, afin qu’un conciliateur soit nommé pour tenter de rapprocher les parties.
Paramedic Kevin Morson said that at a time when ambulance demand is high, roughly 15 per cent of paramedics are in COVID-19 isolation in addition to other leaves.
Ambulances are in high demand and that is only adding to delays, particularly for patients seeking transfers between facilities, he said. Morson said paramedics are scarfing down their lunch while on the go, working long hours and responding to stressful calls under stressful conditions, dressed up in protective gear.
Les transports en ambulance pourraient être gratuits dès le début de la nouvelle année. C'est ainsi que les 3 500 paramédics affiliés à la CSN veulent augmenter la pression sur le gouvernement.
Entrevue avec Jean Gagnon représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux : les paramédics et les négociations. Ces derniers revendiquent une revalorisation de leur salaire.
On the heels of a major daycare-worker strike, Quebec paramedics say they’ve been without a collective agreement since April, 2020. After more than a year and a half, they’re getting ready to step up pressure tactics.
À l’aide d’une vidéo intitulée «Appel au respect», les 3500 paramédics membres de la FSSS–CSN préviennent le ministre de la Santé, Christian Dubé, et le premier ministre du Québec, François Legault, qu’ils vont «augmenter la pression» si aucune avancée n’est réalisée dans le cadre de la négociation de leur nouvelle convention collective échue depuis le 31 mars 2020.
Les transports en ambulance pourraient être gratuits dès le début de la nouvelle année. C'est ainsi que les 3 500 paramédics affiliés à la CSN veulent augmenter la pression sur le gouvernement.
Les paramédicaux de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont lancé dimanche après-midi une vidéo pour dénoncer leurs conditions salariales.
«De ne pas aller manger à l’heure ou de ne pas terminer à l’heure parce qu’on sauve une vie (...), on n’a pas de problème avec ça. Mais quand la charge de travail est à un point tel que sur une base régulière, on ne finit pas à l’heure et on ne mange pas à l’heure, ben les gens sont écoeurés», clame Jean Gagnon.
Quelque 70% des paramédicaux affiliés à la FSSS-CSN ont envisagé de quitter la profession au cours des cinq dernières années et 53% d’entre eux ont entamé une démarche de réorientation de carrière. Voilà les résultats d’un coup de sonde interne effectué par la Confédération des syndicats nationaux auquel ont répondu 450 paramédicaux sur les 3200 membres de l’organisation.
Entrevue avec Jean Gagnon, Paramédic et représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) : la majorité des paramédics ont récemment songé à quitter leur emploi, et la moitié sont carrément en réorientation de carrière, dévoile un sondage qui sonne l’alarme.
Épuisés par les mauvaises conditions de travail, la majorité des paramédics ont récemment songé à quitter leur emploi, et la moitié sont carrément en réorientation de carrière, dévoile un sondage qui sonne l’alarme.
Des dizaines de paramédics ont observé un rassemblement de protestation devant le Centre Bell jeudi avant le match du Canadien de Montréal pour pousser le gouvernement Legault à faire avancer les négociations avec leur syndicat.
Le 18 octobre, une trentaine de paramédics sont allés accueillir le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, qui était très fier de dévoiler à Belœil la première ambulance 100 % électrique.
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) se dit consternée par l’arrêté ministériel annoncé plus tôt cette semaine, permettant aux paramédics d’intervenir dans les centres hospitaliers. La CSN a appris la nouvelle dans les médias.
« Cet enjeu doit être abordé en urgence car cet arrêté surprise, émis sans concertation préalable avec les principaux concernés, ressemble à une tentative de colmater les brèches qui se multiplient au sein du système de santé en raison de la grave pénurie de main-d’œuvre. »
La Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui représente 4000 travailleurs du secteur préhospitaliers, a rapidement réagi en se disant consternée de l’annonce du ministre Christian Dubé, puisque ses membres n’avaient pas été préalablement consultés.
Notre président Réjean Leclerc en entrevue à Mongrain PM sur la grève générale qui s’étend partout au Québec.
Pour Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS—CSN), les mandats du Conseil du trésor doivent être clairs et sans équivoque. « Peu importe la forme que prendront les négociations sur les demandes monétaires, il est primordial que les mandats arrivent et surtout, qu’ils permettent une réelle négociation dans une perspective de règlement », affirme-t-il.
«On va quand même répondre à tous les appels sans exception, indique le président du syndicat du préhospitalier – CSN, Réjean Leclerc. On voulait éviter la grève, mais on n’a pas le choix. Il n’y a eu aucune rencontre [avec l’employeur] depuis janvier. Ce n’est pas normal. À tous les mois, on interpelle l’employeur. Ils disent qu’ils n’ont pas de mandat du Conseil du trésor. Donc, il ne veulent même pas nous rencontrer».
« Depuis plusieurs mois les négociations stagnent, car le Conseil du trésor n’a pas encore donné les mandats à Urgences-santé pour que l’on puisse enfin commencer à négocier les demandes monétaires », déplore Réjean Leclerc, président du Syndicat du pré-hospitalier — CSN.
On laisse l'espace à la négociation, et si d'ici septembre, il n'y a pas d'entente, automatiquement la grève va augmenter de cadence
, prévient Réjean Leclerc.