De travailler à effectif réduit, c’est devenu la « nouvelle normalité chaque jour », déplore de son côté Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier-CSN.
«La formation nous prépare, oui, mais le plus grand défi dans tout ça reste de garder le détachement», déclare Claude Lamarche, président du Syndicat du préhospitalier de Montréal et Laval
D'ici 5 ans 20 % des paramédicaux de Montréal et Laval et 10% des paramédicaux de région auront quitté leur emploi vers la retraite alors que la province cumule déjà des départs hatifs de jeunes professionnels épuisés.
Des Québécois vont continuer à perdre la vie dans l’attente d’une ambulance tant et aussi longtemps que le manque de main-d’œuvre et les bris de service se feront sentir, préviennent des intervenants du milieu et des députés.
Le Tribunal administratif ordonne aux travailleurs de cesser d’appliquer les mots d’ordre syndicaux.
Selon Claude Lamarche, Urgences-santé abuse de ces mesures. « On ne peut pas gérer [les appels] comme s’il y avait un écrasement d’un avion 747 tous les jours ! dénonce-t-il. Chez nous, le travail supplémentaire obligatoire est devenu un mode de gestion. Ça ne favorise pas l’attrait de la main-d’œuvre, le sentiment d’appartenance et de vouloir mettre l’épaule à la roue. »
La pénurie de main-d'œuvre n'épargne pas les ambulanciers. Ceux employés par Urgences-santé déplorent une surcharge de travail, et entament dès lundi (11 juillet 2022) des moyens de pression pour améliorer leurs conditions.
« Les pauses-repas sont réduites, annulées. Les quarts de travail sont allongés avec du temps supplémentaire obligatoire. Ils ont les fonds dans leur coffre, mais ça leur prend le OK du Ministère. Urgences-Santé n'a toujours pas eu de réponse positive à ce jour à cette demande-là » -Claude Lamarche, président par intérim du Syndicat du préhospitalier.
The union said more and more workers are leaving the profession, making the situation even worse."They’re just there just fed up with the whole situation. We are getting a little over 1,000 calls per day and we’re missing staff," said Luc Beaumont, a union spokesperson.
Dans les médias, il y a quelques mois, mon discours était que nous sommes inquiets parce que nous savons que bientôt nous allons frapper le mur. Et malheureusement, nous avons frappé le mur
, a indiqué Claude Lamarche président par intérim du Syndicat du préhospitalier.
Des moyens de pression dans la foulée d'un décès probablement attribuable à la pénurie de main-d'oeuvre chez les ambulanciers?
« Pourquoi cette main-d’œuvre-là n’est pas bonne pour Urgences-santé, mais qu’elle est bonne pour [Services préhospitaliers Laurentides—Lanaudière] ou pour la Rive-Sud ? », s’interroge M. Goyer, du syndicat.
M. Lamarche a critiqué l'utilisation du temps supplémentaire obligatoire comme un mode de gestion
quotidien, au lieu d'être un cas exceptionnel. Cela crée d'après lui un cercle vicieux, dans la mesure où les travailleurs se rendent de moins en moins disponibles (pour des quarts supplémentaires), pour prendre des journées de repos
.
"There is no paramedic who will refuse to make a call even if he has been waiting for his lunch break for three hours to go to the aid of a child, for example... There is no paramedic who will grumble when it is a matter of life and death," he said.
Le Syndicat du préhospitalier (SP-CSN) déplore, entre autres, le refus catégorique d'Urgences-Santé d'entendre les arguments de ses employés, malgré les différentes pistes de solution proposées. Les ambulanciers, surchargés et épuisés, demandent entre autres de pouvoir prendre leur pause dîner à l'heure convenue.
« Urgences-santé refuse catégoriquement les pistes de solution considérées comme les plus efficaces par le Syndicat du préhospitalier (SP–CSN) », déplore le syndicat par communiqué.
Aux prises avec un manque de main-d’œuvre insoutenable, une situation qui n’a fait que s’aggraver ces dernières années, Urgences-Santé refuse catégoriquement les pistes de solution considérées comme les plus efficaces par le Syndicat du préhospitalier (SP–CSN).
And Luc Baumont, a paramedic and delegate with the union representing the workers, said Friday afternoon that only 30 of the service's 55 ambulances will likely be on the road overnight and through Saturday — continuing a trend seen in night shifts over the last month.
“Most of my colleagues are tired, they’re exhausted, and they’re kind of desperate with the situation because you come to work and you know that is going to be a very long day,” said Baumont, a primary-care paramedic at Urgences-Santé.
La nouvelle politique sur les services préhospitaliers que Québec compte déposer dans les prochaines semaines devrait « faire plaisir » aux techniciens ambulanciers paramédicaux, a soutenu lundi le ministre de la Santé Christian Dubé, au moment où la pénurie de main-d’œuvre inquiète de plus en plus dans le milieu.
Urgences-santé prévient que 24 ambulances manqueront à l’appel dans la nuit de samedi à dimanche à Montréal et à Laval. Les temps de réponse pour les interventions non urgentes pourraient en souffrir alors que 53 véhicules doivent normalement couvrir ce territoire la nuit.
Overworked and facing a labour shortage Urgences-santé paramedics are struggling to keep up with the influx of calls, leading to a near-crisis situation over the past weekend.
À Montréal, le quart de nuit a été particulièrement problématique en fin de semaine pour les paramédics d’Urgences-Santé.
(Montréal) La Fédération de la Santé et des Services sociaux (FSSS), qui représente plus de 3000 paramédics, et le gouvernement sont parvenus à la conclusion d’une entente de principe.
En entrevue au micro de Paul Arcand, Claude Lamarche, président par intérim du Syndicat du préhospitalier (SP-CSN).
Pour la première fois, les cadres d’Urgences-santé sont au volant des ambulances pour remplacer leurs paramédicaux, en grève depuis mercredi.
Ambulance company managers are going to have to contribute to the maintenance of essential services, as part of the strike by paramedics unionized with the CSN.
Pas moins de 40 syndicats représentant des paramédics affiliés à la CSN ont annoncé vouloir déclencher une grève d’une durée indéterminée à compter de mercredi 6 h.
Des cadres d’entreprises ambulancières vont devoir contribuer au maintien des services essentiels, dans le cadre de la grève des paramédics syndiqués à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN.
Les ambulanciers de Québec et de plusieurs régions limitrophes ont pris les grands moyens pour faire entendre leurs revendications syndicales, vendredi, avec l’occupation de la rue Einstein, paralysant du coup les activités du dépôt de la Société des alcools pendant toute la journée.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu'ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d'aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Deux ans après l'échéance de leurs conventions collectives, iels réclament un « redressement salarial » compétitif avec les salaires des autres employé.e.s de la sécurité publique et des urgences en milieu hospitalier. Les hausses de 6 % sur trois ans qui leur ont été proposées ne leur conviennent pas, selon ce qu'on peut lire dans un communiqué.
A pair of government-run liquor board distribution centres in Quebec City and Montreal were completely shut down Friday morning as paramedics staged protests outside.
Without a contract since April 2020, Quebec paramedics are now protesting outside the Montreal and Quebec City Société des alcools du Québec (SAQ) distribution centres.
Des policiers ont dû escorter des employés de la Société des alcools pour qu’ils puissent entrer au travail, vendredi matin, alors que des paramédics ont décidé d’aller manifester devant les centres de distribution de la SAQ à Montréal et à Québec.
Les paramédics ont organisé vendredi matin un coup d’éclat en bloquant les centres de distribution de la Société des alcools du Québec (SAQ) à Montréal et à Québec.
Sans contrat de travail depuis près de deux ans, les ambulanciers paramédicaux de la CSN ont haussé le ton et bloqué les deux centres de distribution de la SAQ, à Montréal et à Québec, pendant plusieurs heures vendredi matin. Les syndiqués visaient la société d’État, symbole d’importantes rentrées d’argent pour le gouvernement, pour engendrer une perturbation économique.
Paramedics affiliated with the Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) are demonstrating outside the warehouses of the Société des alcools (SAQ) in Montreal and Quebec City Friday.
For paramedics like Kevin Morson, staffing shortages make for very busy days. “We come off a call, we get another call right away and it’s just back-to-back-to-back,” he said in an interview. (...) “we have less time to eat, we’re doing calls at the end of our shift to cover the lacking staff so we’re forced to do overtime.It’s becoming more and more recurrent.”
« On a de la misère à garder notre monde, les gens veulent quitter », souligne Claude Lamarche, vice-président du Syndicat du préhospitalier-CSN.
Le gouvernement a annoncé récemment de nouvelles mesures incitatives temporaires pour le personnel du réseau de la santé et des services sociaux, au cœur de la crise sanitaire. Il offre aussi ces mesures aux salarié-es de certaines entreprises privées avec qui il est lié par contrat. Des centaines de milliers de personnes toucheront ces sommes, mais pas les paramédics ni les autres membres du personnel du secteur préhospitalier.
The Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) union, which represents 3,500 paramedics in Quebec, has asked for conciliation in its negotiations on a new collective agreement.
Un conciliateur a été demandé samedi à la table de négociations entre le ministère du Travail et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) face à l’impasse concernant la convention de travail des ambulanciers.
En raison de la pandémie qui a frappé en mars 2020, les négociations ont été mises de côté pendant plusieurs mois. Les parties ont discuté des clauses normatives en premier lieu, mais les enjeux monétaires n’ont été abordés qu’à la fin de l’été 2021.
In order to close this gap, the FSSS-CSN is calling for a reclassification of the paramedic position, including a higher hourly rate, which would at the same time allow for better recruitment and improve retention of the workforce.
Disant se trouver dans « une impasse » dans ses pourparlers avec le gouvernement, la FSSS-CSN s’est adressée au ministère du Travail, vendredi, afin qu’un conciliateur soit nommé pour tenter de rapprocher les parties.
Paramedic Kevin Morson said that at a time when ambulance demand is high, roughly 15 per cent of paramedics are in COVID-19 isolation in addition to other leaves.
Ambulances are in high demand and that is only adding to delays, particularly for patients seeking transfers between facilities, he said. Morson said paramedics are scarfing down their lunch while on the go, working long hours and responding to stressful calls under stressful conditions, dressed up in protective gear.